Mai 2014 – N’Djamena – Tchad: Retour sur la conférence-débat organisée dans le cadre de la sensibilisation sur les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE)

Dans le cadre de la sensibilisation sur les Chambres Africaines Extraordinaires,  une conférence-débat a été organisée ce vendredi 23 mai 2014, avec les étudiants de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de N’djamena au Tchad.

La conférence s’inscrit dans la réalisation du programme de sensibilisation sur les CAE mené par RCN Justice & Démocratie en consortium avec Primum Africa Consulting (Dakar) et MAGI Communications (N’Djamena).

(De gauche à droite) : Franck Petit, expert en communication, Hugo Jombwe, expert en droit pénal international et Gilbert Maoundonodji, expert en Sciences Politiques et Directeur de MAGI Communications.

(De gauche à droite) : Franck Petit, expert en communication, Hugo Jombwe, expert en droit pénal international et Gilbert Maoundonodji, expert en Sciences Politiques et Directeur de MAGI Communications.

La conférence a porté sur le rôle, les activités et les enjeux du premier tribunal interafricain et a eu lieu avec la participation de Clément Abaifouta, président de l’ Association des Victimes de Crimes du Régime de Hissène Habré.

Divers sujets ont pu être abordées lors de cette journée, tels que les charges contre Hissène Habré,  l’état d’avancement de la procédure, la constitution de partie civile de l’Etat tchadien ou encore les activités de sensibilisation.

Selon Hugo Jombwe, expert en droit pénal international, «Ces jeunes vont avoir la responsabilité du Tchad demain donc ils ont un intérêt légitime à connaître leur histoire, à comprendre ce qui s’est passé et à souhaiter qu’il y ait cette justice pour amorcer une réconciliation dans leur pays. »

Pour visionner un extrait de la conférence, veuillez suivre ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=88PHiBbyZDA#t=371  (6:15 – 8:40)

Depuis début 2014, les activités de sensibilisation sont menées au Tchad, au Sénégal et en Belgique avec pour objectifs de contribuer à une meilleure compréhension des CAE, mais aussi d’établir un dialogue constructif et interactif autour desdites chambres. La sensibilisation touche un public diversifié : organisations de la société civile, journalistes, artistes, autorités, parlementaires, leaders religieux et communautés, professeurs d’universités, étudiants, ainsi que les victimes des crimes commis.

Pour rappel, les  Chambres Africaines Extraordinaires ont été créées sur base d’un accord entre l’Union Africaine et le Sénégal avec pour mandat de poursuivre le ou les principaux responsables des crimes internationaux commis au Tchad du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990 durant le régime de l’ancien président Hissène Habré.

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